En cybersécurité, vous pensez d’abord aux virus, aux ransomwares ou aux failles techniques mais l’un des vecteurs d’attaque les plus redoutables reste l’erreur, la méconnaissance de l’Humain. C’est là qu’entre en jeu le Social Engineering, ou ingénierie sociale.
Qu’est-ce que le Social Engineering ?
Le « Social Engineering » désigne l’ensemble des techniques utilisées par des cybercriminels pour manipuler des individus et obtenir des informations sensibles (mots de passe, accès, données bancaires…). Ces attaques ne reposent pas sur une faille technique, mais sur la confiance, la distraction ou le stress de la victime. C’est pourquoi chez Alez PC, nous vous parlons souvent de sensibilisation des utilisateurs face aux risques informatiques. Nous recommandons à chaque dirigeante de mettre en place des ateliers ou des formations pour transmettre les bons gestes à chaque salarié.
Des méthodes variées, mais un objectif commun : tromper l’individu ciblé par le cybercriminel
Voici quelques exemples courants d’ingénierie sociale dont chaque utilisateur devrait être au courant et savoir réagir en conséquence :
- Phishing (hameçonnage) : un email qui semble venir d’un collègue, d’un fournisseur ou d’une administration vous incite à cliquer sur un lien ou à fournir vos identifiants.
- Pretexting : l’attaquant se fait passer pour un technicien, un comptable, un RH et demande des informations confidentielles.
- Vishing : même principe, mais par téléphone. Très utilisé pour des fraudes au président ou usurpation d’identité.
- Tailgating : un inconnu se fait passer pour un livreur ou un prestataire et entre physiquement dans les locaux sans autorisation.
Pourquoi ces attaques sont si efficaces ?
Parce que la faille (les mauvais comportements, les mauvaises habitudes…) humaine est la plus difficile à corriger. Nous pouvons sécuriser un système informatique, crypter des données, multiplier les protections… mais si un collaborateur donne sans le savoir les clés à un attaquant, tous les efforts techniques tombent à l’eau.
Comment faire pour se protéger sa société du social engineering ?
- Former les équipes : la sensibilisation est la première ligne de défense, nous vous en parlons beaucoup mais c’est parce que c’est primordial.
- Mettre en place des procédures et des politiques claires : pour la gestion des demandes sensibles (virements, accès, mots de passe).
- Tester les réflexes : via des simulations de phishing ou des audits de sécurité humaine.
- Renforcer l’authentification : en combinant mot de passe + validation à double facteur sur l’ensemble des plateformes
En intégrant la cybersécurité dans votre culture d’entreprise, vous vous garantissez une meilleure protection informatique.